En Colère !
N° 30 – mercredi 4 juin
Bulletin de la grève reconductible
Raffarin, Fillon,
Nous aussi, on est déterminés !
Nous non plus, on ne cédera
pas !
Si vous avez regardé le journal de 20 heures sur
TF1, mercredi, il vous a fallu patienter pour avoir des nouvelles de notre grève !
« Feuille de route » au Proche Orient, dégâts des orages, excuses
d’un inculpé corse à Mme Erignac, accident de train en Espagne, il y en
avait des sujets importants à traiter avant de parler de la grève. Ca, M.
Bouygues, c’est de l’info bétonnée !
Mais ce n’est pas mauvais signe, s’ils la
cachent, s’ils la minimisent, c’est qu’elle les gêne plus que
jamais, notre grève ! Blanqui disait : « il ne faut pas
reprocher à la réaction de faire son métier ! ». Ne reprochons
donc pas aux médias aux ordres du pouvoir ou de l’argent – et le plus
souvent des deux ! – de faire leur métier. Mais, défions nous plus que
jamais de leurs mensonges !
Alors qu’ils disent ce qu’ils veulent, notre
mouvement est vivant et bien vivant ! Et ce n’est décidément pas le
moment de changer le titre de notre bulletin ! Car la colère, elle
s’exprime de plus en plus vigoureusement ! Blocages de villes occupations
de lieux publics, les actions se radicalisent dans beaucoup d’endroits ;
Et comment voudriez-vous qu’elle ne monte pas la
colère, devant les provocations incessantes de Raffarin, de Fillon et de toute
la clique ? « Désormais, il n’y a plus rien à dire, c’est le
Parlement qui a la parole » nous dit Fillon. C’est donc cela leur démocratie !
Alors que nos avons été des millions à manifester, à faire grève, alors que
l’opinion publique est majoritairement en notre faveur ! il faudrait
maintenant nous taire et ronger notre frein en regardant la mascarade
parlementaire. La démocratie, ce serait donc de regarder sans broncher,
quelques centaines de réacs patentés, prendre des mesures qui vont pourrir
pendant des années, la vie de millions d’entre nous !
Nous avons donné de la démocratie une image
autrement attractive ! La démocratie, c’est la lutte, c’est la
contestation de l’ordre établi, surtout quand cet ordre est inique ! La
démocratie, ce sont nos assemblées générales, nos débats, nos manifs, nos
grèves, nos colères et nos discussions ! C’est cette démocratie qui
dans notre histoire a toujours été un facteur de progrès. Les droits des
salariés, les droits des femmes, les droits des opprimés, en connaissez vous
un seul qui n’ait pas été obtenu par la lutte ? Même le droit de vote,
il a fallu deux révolutions pour l’imposer !
Qu’ils ne comptent pas nous faire taire ! Trop
tard ! Même si de temps à autre (« nobody is perfect ») nous
avons nos coups de fatigue et nos coups de blues, - plus de deux mois de grève
ça en pompe de énergie-, ça finit toujours pas passer ! Par contre, ce qui
ne nous passe pas, c’est l’enthousiasme de la lutte et notre colère !
C’est qu’ils en font beaucoup Raffarin, Ferry et
Fillon pour nous la redonner la pêche.
Tiens, un exemple de moment un peu difficile :
vous venez d’écouter ce que dit la télé de notre mouvement , vous vous
dites qu’il faudra bien qu’un jour ou l’autre les directions syndicales
appellent un chat , un chat et une grève générale, une grève générale.
Vous vous dites que ça commence à devenir lourd, ces faux départs successifs,
le 13 mai, puis le 25 mai, puis le 3 juin. Ca vous mine, cette incertitude.
Et puis au hasard d’une dépêche, vous lisez une déclaration
de Fillon « je ne comprends pas que l’on puisse faire grève contre
l’équité ». Pas raté ! La bouffée d’adrénaline vous
prend à la gorge. Et si en même temps, vous vous rappelez qu’à la dernière
AG, il y a un copain qui a dit : « puisque c’e sont les temps
forts qui marchent le mieux, ce qu’il faut faire, ce sont des temps forts tous
les jours ! », ça y
est, c’est reparti pour un tour…et même pour plusieurs !
COMMUNIQUE DE
PRESSE DU 4 JUIN 2003
L'intersyndicale académique
(FSU, SGEN – CFDT, SNETAA – E.I.L, UNSA Education, FO, CGT Educ' action) a
été reçue en audience le mercredi 4 juin à 15 h 00 sur les quatre points
suivants :
1) L'annulation de la pseudo-réunion sur les retraites avec douze collègues
tirés au sort. Le rectorat répond négativement ; il maintient cette réunion.
Or, les collègues tirés au sort ont tous refusé cette mascarade et cette réunion
ne s'est pas tenue.
2) La demande réitérée du report des examens. Le rectorat a répondu négativement.
L'intersyndicale a rappelé que, dans ce contexte, seule la responsabilité du
ministère et du rectorat sera engagée si les examens ne se passent pas dans de
bonnes conditions pour tous.
3) La suppression des prélèvements sur salaires pour tous les
personnels jusqu'à la fin du conflit et l'ouverture des négociations. Le
rectorat répond négativement. Non seulement les représentants du recteur
refusent catégoriquement mais reviennent sur leur engagement à ne pas retirer
plus que les jours de grève effectifs.
4) Le refus des sanctions sur les personnels pour "faits de grève".
L'inter-
syndicale a redemandé une audience pour approfondir ces deux
derniers points qui remettent gravement en cause le droit de grève.
Face à l'intransigeance, à la duplicité et au mépris du recteur et de
ses représentants, l'intersyndicale a décidé d'intensifier la mobilisation.
Nouvelles
de l’académie de Bordeaux
De
Fred, des nouvelles de Bordeaux 4
Des nouvelles de la lutte à la faculté de Droit et Sciences
Eco de Bordeaux 4
Ces actions ont été décidées aujourd’hui en
AG. Y étaient présents une cinquantaine de personnels (profs+toss) et quelques
étudiants.
De
Michèle des nouvelles du 64
Mobilisation depuis le 3 juin à Bayonne
Que 7 000 personnes à Bayonne le 3 juin , nous étions 12000
le 13 mai , alors on devient exigeants quand on attend un renforcement du
mouvement ! D'autant que nous avions deux sujets d'inquiétudes :
Jeudi
: AG interpro en fin d'après -midi ,:
Ambiance
combative Forte mobilisation du privé 350 à Turbo méca, 450 chez Dassault, et
du public: 350 à l' Hopital, 54% de grévistes aux impôts ,52% EDF , 74 %
douanes .Les grèves sont reconduites mais pas toujours de manière linéaire ,
rythmées par des actions proposées pour la semaine. Espérons que ce choix ne
va pas épuiser la mobilisation de certains
Pour
la première fois nous fonctionnions réellement en AG interprofessionnelle ,
avec pratiquement 200 salariés venus d'horizons divers , qui apportent
leur pratique de lutte , et qui ont pris la mesure du fonctionnement en AG comme
catalyseur d' énergie Il a été clairement signifié que les manifestations
bonne enfant ne suffisaient plus à ce degré de mobilisation , face à
l'intransigeance du gouvernement .
De
Marianne, le 3 juin à Pau
Encore une grosse manif haute en couleurs (entre
10 000 et 15 000) personnes. Présence importante de cortèges du privé (métallurgie,
aéronautique, Totalfinaelf, Cliniques privées..), et secteurs publics
(Education, bien sûr, Hôpital, SNCF, EDF, poste, télécom, ONF, Banque de
France, ANPE,communaux, Musées, trésor public etc...). Pique nique géant sur
la place Clémenceau.
AG interpro à 15 h, avec des interventions par secteurs puis un
calendrier est défini pour les deux jours qui viennent. Secteurs partis en
grève reconductible : SNCF, EDF avec occupation de centrales importantes (Pragnères)
et des actions importantes du type : passer les usagers en tarif heures
creuses à partir de demain, la Poste, les impôts -trésor public, les
Bus urbains (Stap).
Dans le bassin de Lacq (Total) la Grève reconductible est en discussion
au moment même de l'AG interpro.
Des interventions remarquées : la métallurgie, Turboméca (aéronautique)
très présent à la manif, mais des difficultés pour parrtir en GR. Des représentants
du bâtiment, des associations (MJC), la clinique d'Aressy en grève massive
aujourd'hui.
Calendrier : -demain Mercredi : AG de secteurs, puis
rassemblement au parking du parc des expositions à 11 h pour une opération
escargot baptisée : Grand prix du Privé-Public emploi education
retraites ( le grand prix automobile de Pau a lieu ce week-end). 15 h : AG
interpro au Parc des expositions.
après demain Jeudi : AG de secteurs
le matin, puis manif 11 h Place de Verdun, qui se terminera au Château
par un apéritif "géant". .
De
Pierre des nouvelles de la journée du 3 juin en Lot et Garonne
AG enseignante le matin (150) : débat sur "grève
reconductible" ou "grève illimitée" . Vote pour rappeler les
revendications essentielles en particulier retrait et non report des projets
gouvernementaux (ceci pour les directions syndicales nationales) : 144 pour, 5
abstentions. Vote d'une motion : "grève reconductible se situant dans la
perspective de la grève générale" : adoptée par 58 voix , 0 contre, 75
abstentions ("grève générale illimitée" : 27 pour, 105
abstentions). De nouveau débat sur les examens : vote sur une grève le jeudi
12 juin (jour du début du Bac!) en fin d'AG (alors que beaucoup étaient
partis) : 41 pour, contre 11, 27 abstentions.
L'après-midi manif interpro : 3 000-4 000 à Agen, forte présence des
secteurs du public en lutte, privé représenté essentiellement par des "délégations".
Grève dans la santé, chez les territoriaux, à la Sécurité Sociale.
EDF-GDF : grève reconduite après vote à bulletins secrets
(!), pas de coupure.
Cheminots : AG reconduit la grève à une forte majorité.
Impôts et Trésor entre 30 et 50% de grévistes : grève
reconduite.
Equipement : très mobilisé (PTAS et parc routier), grève
reconduite.
AG
interpro le soir : présence des principaux secteurs en lutte (sauf PTT : grève
faiblement suivie pas de reconduction). Actions décidées pour les jours qui
viennent (blocage d'Agen, manif aux flambeaux, soirée festive...).
De
Raymond, la journée du 3 juin à Sarlat (24)
Aujourd’hui,
la grève était bien suivi dans le lycée (Atoss, Profs).
Des collègues grévistes faisaient passer les épreuves du BTS. Les
forces de l'ordre étaient présentes plus que d'habitude pour voir si tout se
passait bien dans l'établissement.
Après un
barbecue syndical, à 15h30 nous nous sommes rendus au collège
proche
pour aller manifester avec les collègues du collège pour une distribution de
tracts sur un rond-point stratégique.
A
18h manif dans SARLAT avec l'interpro, on était environ 400 pers.
A
20h30 réunion d'information avec les parents du Lycée pour expliquer nos
motifs
et de discuter des moyens de luttes à venir. Environ 50 pers. Etaient présentes.
Une
réunion de l'interpro est prévu jeudi 5 avec l'ensemble des différents
interlocuteurs
Des
nouvelles des Landes par … »Les Echos »
Mont de
Marsan - interprofessionnel Le 3 juin ils étaient 10.000 anifestants dans les
rues. Éducation nationale, DDE, SNCF, Impôts ontreconduit l'action.
Mercredi
4 juin CGT FO FSU UNSA appellent à des assemblements à 18 heures dans 10
villes du département. Objectifs : créerles conditions d'unité plus forte
entre privé et public, mise en place d'un
plan de parrainage pour distribution de tracts avec proposition d'une action
le jeudi 5 à partir de 11 heures devant la mairie de Dax (maire UMP)permettant
des débrayages locaux ou des délégations du secteur privé. Le 6juin sera
marqué par une action sur Mont de Marsan.
Le
3 juin, un peu partout ….
De
Myriam (31), Infos de la journée du 3 juin à Toulouse:
AG des grévistes de l'Education Nationale, 800 personnes ce
matin. Grève reconduite jusqu'au 10 juin inclus.
Manif de 75 000 personnes (selon les manifestants!), parmi le public, des
cortèges du privé ( Motorola, Siemens, commerce...).
Actuellement AG interpro. La coordination poursuit son organisation.
Action jeudi : on bloque Toulouse de 7h du matin à 11h.
Sur les exams : certains ont été annulés, d'autres se sont tenus,
majoritairement les grévistes ne se rendent pas aux convocs.
Mercredi : la grève continue chez les cheminots, toujours
des secteurs en grève au PTT, au CG, aux impôts...
Le sentiment partagé par les kdes c'est que même si la manif du 3/06 était
moins importante que celle du 13/05(grosse mobilisation quand-même) la grève
se radicalise (mots d'ordre, slogans, positions des AG, détermination...).
Sur le terrain de la répression ou de la riposte de la
droite, ça se tend aussi : on a appris hier soir que le Medef et l'UMP avaient
mis en référé au tribunal aujourd'hui même les UD ( CGT, FO, FSU, UNSA )
afin de les faire condamner par la justice concernant le blocus de demain! La
riposte a été immédiate : rassemblement devant le parlement; de plus les
"plaignants" ont perdu leur "cause" et ont été condamnés
à verser 1000 euros d'amende à chaque organisation syndicale! ( Ne me demandez
pas les "tenants et aboutissants" juridiques, le "pourquoi du
comment", je n'en sais rien, mais on a emporté une victoire!). Du coup, le
moral des troupes est meilleur pour aborder la journée de demain.
Pour
couronner le tout une assoc "l'ami public", pilotée par l'UMP avait
appelé à un rassemblement contre les "grèves et pour un service public
minimum et bla bla bla";
Nous
avons décidé à l'appel des UD, du comité de grève de l'EN, et des secteurs
en grève d'occuper la place du Capitole une heure avant eux. Ils étaient au
moins une centaine, sans doute plus si on ne s'était pas présenté avant eux.
La droite la plus abjecte, la plus réac., la plus arrogante qu'on pouvait
imaginer, d'autant qu'elle était accompagnée des sales c.de l'UNI; il y avait
même des membres du GUD. Je ne vous cache pas que l'ambiance est vite devenue
"chaude". L'affrontement a duré plus d'une heure et demi, on les a
finalement "balayé"; certains sont restés (faut dire qu'il y avait
des coriaces!). On ne s'est pas gêné pour les "corriger" comme il
fallait!
Les
flics ne sont pas intervenus bien qu'armés pour le faire. A la fin du
rassemblement, la BAC ( Brigade Anti-Criminalité, à ne pas confondre avec
baccalauréat!) s'est pointée, matraque en mains. Pas d'incident à déplorer
avec eux.
Demain on remet ça! On va essayer de tenir la matinée, convergence des
piquets et AG interpro ensuite.
Vendredi : AG Educ.
Par
Michèle de Lille, un compte rendu de Laurent de la manif de Calais
Pour
info, sachez que la manifestation d'aujourd'hui (3 juin) à Calais s'est très
mal passée. Nous avons subi charges des CRS et grenades lacrymogènes sans
retenue et sans discernement. J'étais à côté de parents d'élèves accompagnés
de leurs enfants quand nous avons reçu les premières !
A
noter aussi que parmi les manifestants les plus touchés par la répression se
trouvaient
les pompiers grévistes !
On
nous a dit que désormais; c'était Sarkozy qui s'occupait de nous : je confirme
!
Le
mouvement qui semblait sinon décliner au moins stagner sur Calais n'en ressort
que plus déterminé. Dès demain, une nouvelle manifestation est prévue pour répondre
à ces provocations policières.
Complété
par Gérard
manif
gazée à Calais
Sans
sommation, face à des manifestants pacifiques et leurs enfants, la police n'a
pas hésité a utiliser les lacrymo pour nous empécher de faire perdre du fric
à eurotunnel
Sur
Calais la mardi 3 juin La police a reçu à coup de lacrymo le cortège de
manifestants( personnels de l'éducation, territoriaux, lycéens, étudiants,pompiers,
dokers, postiers...etc) qui se dirigeait vers l'autoroute. Je disbien qui se
dirigeait...on n'y était pas encore, pas eu d'affrontement ni desommation. Et
tous ceux qui étaient venus avec leurs enfants (et les autres)n'en sont pas
encore revenus. Du jamais vu à Calais (sauf pour les étrangers)
Le cortège
s'est coupé en plusieurs groupes qui ont pris d'assaut l'autoroute, des ronds
points .La police a continué à arroser pendant près d'une heure. Ils ont même
tiré entre les voitures bloquées sur l'autoroute. Plusieurs blessés, quatre
ou cinq personnes ont été emmenées aux urgences dont Mme Lenoir (la femme de
Jean Claude Lenoir enfermé samedi dernier au centre de rétention de Coquelles
pour délit de solidarité) ouverte à la tête à cause d'un tir tendu de
grenade lacrymo, et deux enfants. Une partie du cortège a regagné le centre
ville par les voix ferrées l'autre par les boulevards et un autre rendez vous a
été fixé pour l'après midi, en voiture pour un blocage du tunnel. Un groupe
d'escargots s'est arrêté sur la rocade, bloquant les deux voies pendant deux
heures. On attendait les CRS... Mais
ceux
ci ont préféré s'occuper des grévistes de la chambre de commerce qui s'étaient
rendus plus près du tunnel. J'ai entendu parler d'une trentaine de manifestants
contre une centaine de CRS mais les infos circulent mal.
Beaucoup
se sont demandé pourquoi nous n'étions pas allé en force au tunnel... La
danse est menée par la CGT pour l'instant dans les actions, et tous les
blocages faits jusqu'à maintenant s'étaient bien passés, plus ou moins négociés.
Mais l'affrontement d'aujourd'hui a renforcé la colère. rendez
vous
demain 9h à la mairie.
A
Bastia aussi, ça a gazé !
salut, je
serai bref
grosse manif à Bastia et grosse débauche
de lacrymo et de grenades détonantes
une dizaine de blessés
polite
De
Henrique, la journée du 3 juin à Nantes
35000
personnes ont manifesté à Nantes et 20000 à St Nazaire ce jour. Des
manifestations très importantes ont également eu lieu dans tout le pays pour
le retrait des dispositifs du gouvernement. La grève reconductible a été décidée
dans plusieurs secteurs. C'est le cas à Nantes, par exemple à Système U,
Saunier Duval, Cordemais EDF et à la mairie de Nantes.
L'Assemblée Départementale a réuni cet après-midi plus de 700 collègues.
Elle a décidé de reconduire la grève jusqu'au samedi 7 juin 2003 (652 pour /
46 abstentions). Une motion a également été votée concernant les examens
D’Olivier,
des nouvelles du Finistère
Rapides
nouvelles du Finistère. Fin de semaine dernière quelques difficultés pour la
grève à cause du Pont.
Depuis
lundi la grève a connu des baisses pour l'instant pas essentielles. Hier mardi
3 juin 3 manifs dans le département: 12 000 à Brest; 8 OOO à Quimper; 1 500
Morlaix.
Grosses AG
dans la Métallurgie, à la SNCF, à EDF. Des difficultés à la Poste où la
distribution n'a pas fait grève. Difficultés aussi dans les Hôpitaux.
La grève
reconductible tient à la Mairie. A l'Arsenal gros travail de la CFDT pour
bloquer (rappel pour ceux qui auraient oublié: CFDT à l'Arsenal=plus grosse
section CFDT du monde)
Hier
soir à l'AG des personnels de l'EN présence de CGT EDF; CGT SNCF; UL BREST,
CGT Mairie. Pour aujourd'hui la grève est reconduite à la SNCF dans l'EN, à
EDF. Action interpro ce matin (réception du préfet de région etc) avec
coupure du courant.
Demain,
blocage (avec tous les secteurs en lutte) des entrées de Brest puis
rassemblement autour de la sous-préf et action d'EDF sur celle-ci.
Vendredi
10h30 appel à manifester intersyndical.
En bref,
au niveau de l'UL CGT on a mis en place pour chaque jour une action qui permette
à tout le monde de se rencontrer. Tout ceci en intersyndicale et avec le
collectif.
Bonne
lutte,
De
Bruno , le 3 juin à Clermont Ferrand
60 000
personnes à Clermont-Ferrand où l'interpro est une réalité depuis le 13 mai.
C'est
la plus grosse manif jamais faite dans l'histoire de la ville et l'annonce de 10
000 puis 9000 ce matin selon la police nous distrait beaucoup : qui peut croire
une chose pareille ?
Du coup,
on remet le couvert demain jeudi sans attendre la (lointaine) perspective du 10
qui ressemble à une pantalonnade.
De
François , sur le 3 juin à Lyon
Aujourd'hui grosse manif à Lyon (entre 15 et 20 000) personnes avec de
nombreux secteurs de la fonction publique (SNCF, Hospitaliers, EDF...) et évidemment
beaucoup d'enseignants.
L'Ag qui a
suivi à rassemblé entre 350 et 400 personnes avec des interventions très
applaudies de cheminots (tous les dépôts de l'agglomération auraient voté la
reconduction pour demain, d'une hospitalière qui nous a expliqué l'état de la
mobilisation dans les hôpitaux lyonnais (environ 800 hospitaliers dans le cortège).
Toutes les interventions des enseignants allaient dans le sens de l'extension du
mouvement. On peut dire que l'ambiance est remontée d'un cran après le léger
flottement de la semaine dernière.
On est donc
toujours là, plus que là et le "report" ridicule annoncé par le
gouvernement sur la question de la décentralisation n'a pas fait illusion.
Cependant, il apporte une preuve que derrière les rotomontades et autres
raffarinades de Matignon, nous sommes sur la bonne voie, et surtout en ces temps
où certains se félicitent un peu vite du changement de ton du gouvernement,
pour nous comme pour tous les autres secteurs qui entrent en bagarre :la
seule négociation qui paie, c'est la lutte.
De
Guy, récit de la manif à Saint Denis de la Réunion…
Mardi
03 juin,14:00, boulevard sud de Saint-Denis de la Réunion.
Une
premiere charge a contraint les manifestants qui s'étaient aventurés vers La
Possession à reculer, nous n'opposons aucune résistance et commençons à
rebrousser chemin,manifestement pas assez vite au gré de ces messieurs puisqu'à
l'occasion je reçois un coup de tonga au niveau de la rotule.
Sur le
pont, l'ambiance est bonne enfant et nous avons tôt fait de calmer les très
rares personnes qui commencent à ramasser des pierres. Les gens dansent au son
de l'orchestre et tapent des mains.
Soudain,
les forces de l'ordre nous somment de nous disperser et la foule instinctivement
recule. Mais dans la minute qui suit une pluie de grenades lacrymogènes s'abat
sur celle-ci,c'est la panique générale sur le pont. La charge et les grenades
lancées aux deux extrémités du pont piègent les manifestants pris ainsi
entre deux feux,on n'y voit plus rien, les gens crient, crachent, pleurent, des
enfants hurlent dans la bousculade, des personnes âgées peinent à courir,les
gens s'épaulent et s'encouragent. Soudain à ma droite un escalier, nous nous y
engouffrons et calmons notre agitation pour ne pas nous piétiner.
Nous voici
en contrebas du pont sur les rives de la rivière ; épuisés, suffoquant,
vomissant pour certains, notre petit groupe s'affale devant les cages d'escalier
des immeubles. Tout de suite, des résidents nous proposent de l'eau et même le
refuge chez eux. Mais le répit est de courte durée puisque depuis le pont, les
forces de l'ordre nous envoient
encore des grenades lacrymogènes. Celles-ci éclatent alors devant les
immeubles, dans les cours où jouaient des enfants, et d'une manière générale
dans tout le quartier situé sous le pont,il n'y a plus visiblement de
distinction faite entre riverains et manifestants éberlués par cette brutalité.
"Qui
s'y frotte s'y pique"ricaneront certains ; "Bien fait pour
vous!"rugiront d'autres arguant de la liberté de circuler. D'autres, je
l'espère, se demanderont si cet usage de la force fut proportionnel au danger
que nous représentions. Force leur sera alors de constater qu'il ne s'agissait
pas d'une émeute urbaine (et d'ailleurs je suis sûr que ces messieurs des
forces de l'ordre ne diront pas le contraire où alors c'est qu'ils n'ont jamais
eu de missions dans le 93!!)
Nous empêchions
temporairement la circulation certes, mais face aux flashballs, face aux
matraques et boucliers, face aux lacrymogènes nous n'avions que quelques
instruments de musique, quelques pancartes et surtout la force de nos
convictions.
Mon
témoignage est sincère et fidèle à ce que j'ai vu. A l'heure actuelle, mes
collègues, mes amis sont cernés devant le Rectorat et je ne puis m'empêcher
de frémir. Je m'en vais donc de ce pas me joindre à eux.
Un
citoyen désabusé mais toujours déterminé.
D’Olivier,
le 3 juin à Lille avec compte-rendu d’AG
voici
un mini-compte-rendu de l'Assemblée Générale des Personnels en lutte de
l'Education Nationale syndiqués et non-syndiqués de Lille de ce mardi 3 juin.
LES CHIFFRES
- Nous étions hier 40.000 à manifester dans les rues de Lille selon les R.G.,
c'est-à-dire un peu moins quel le 13 mai, mais deux fois plus que le mardi 27
mai !
Au niveau de la région, 75.000 personnes étaient dans la rue.
- Dans l'éducation, il semble que la grève ait été au moins autant suivie ce
mardi 3 juin que le mardi 27 mai.
MOTIONS ET REQUETES
- Les Conseillers d'orientation psychologues de la région réunis en A.G. ce
mardi 3 juin ont voté à l'unanimité un texte dont voici des extraits :
"Le gouvernement veut gagner du temps en divisant les personnels. Aucune
raison ne justifie l'arrêt du mouvement."
- Appel à interpeller France 2 sur le choix, empreint de provocation, de ses
reportages pendant ce mouvement social. Ce mardi 3 juin, a été diffusé lors
du journal de 13h un reportage comparatif sur les établissements scolaires
publics et privés.
- Le lycée Montebello a voté en AG une résolution appelant à une poursuite
de la grève au delà du 11 (notamment le 12, jour de l'épreuve de philo au
Bac, et le 13, journée de l'épreuve anticipée de français), tout en se
demandant si cet appel sera relayé par les syndicats. L"AG a également
appeler tous les lycées à prendre en A.G. une résolution sur la question des
examens et de la communiquer aux syndicats.
- Le SNES se propose de poser un nouveau préavis de grève pour le 12 juin et
les jours suivants, préavis que le syndicat accompagnera d'une remarque sur le
pouvoir qui joue le pourrissement du mouvement.
- Le texte intégral de la motion de l'AG, adoptée à l'unanimité, sera
lisible sur le site internet de la CGT.
- Un membre de l'AG demande aux syndicats de mettre en 1ère page de leur site
Internet le rappel de l'exercice du droit de grève, y compris le jour des
examens.
- "Il faut être contagieux !"
De
la « maison des enseignants », des nouvelles du 3 juin
à Grenoble
La
journée du 3 à Grenoble a été un succès dans la rue où se sont rassemblés
autour de 80 000 personnes. C'est là, la plus grosse manifestation jamais vue
dans notre ville. La mobilisation ne fléchit pas donc contrairement au bourrage
de mou que l'on peut lire dans la presse écrite (rédigée par les non-grévistes
du secteur hier ?) ou entendre et voir dans les médias.
Hier
certains pensaient tout haut dans la manif qu'il fallait occuper les médias. Je
ne sais si ça apporterait plus d'objectivité mais je suis sûr qu'il faut
s'occuper des médias. Si chaque AG départementale donnait son compte-rendu et
son calendrier d'action à la presse local et nationale, on aurait sans doute
plus de couverture du mouvement. On peut rêver un peu ...
Pour finir sur la mobilisation en Isère, l'élargissement au
privé se fait lentement car dans bon nombre d'entreprises, les salariés ne
sont souvent pas au fait de leurs droits quant à la grève, se sentent isolés
même s'ils souhaiteraient être dans l'action et pour une grande part ont
encore besoin ... d'information. Et c'est là le boulot de ceux d'entre
nous qui sommes toujours grévistes (nous les nantis qui pouvons faire la grève
! (comme si c'était un sport)), c'est là notre boulot donc que d'aller porter
cette information là où elle n'est pas encore et où elle ne parviendra pas
sans notre action.
La CGT (majoritaire dans les secteurs métallurgie et
chimie) a commencé une grande campagne d'information.
On
savait que ce serait long et difficile. On n'est pas encore au bout.
A propos des exams et
des pressions et intimidations rectorales , un texte de l’UNSA
« Comme nous vous l'avons annoncé en messagerie, le
ministère a fait parvenir des consignes aux recteurs pour l'envoi de mises en
demeure.
Trois académies à ce jour nous ont contactés à ce sujet, dont deux nous ont
fait parvenir les courriers en question.
Nous avons, en liaison avec l'Unsa Fonctionnaires, procédé à une analyse
juridique de la situation
Ces
mises en demeure, s'apparentent à de l'abus de pouvoir, à de l'intimidation,
ce qui est inacceptable.
Nous avons
transmis ce message à M.Cremadeills chargé de mission près de X.Darcos cet
après midi et nous avons fait un communiqué de presse à ce sujet
Notre position sur les examens reste inchangée à ce
jour. Le droit de grève est individuel. Si un collègue est gréviste il prévient
oralement qu'il ne répondra pas à la convocation, c'est son droit le plus
strict.
Il est nécessaire d'informer les collègues de l'absence de valeur juridique de
ces courriers. Il n'est pas exclu que certains recteurs tentent des pressions
plus fortes (menaces de sanctions). Prévenez nous si c'était le cas »
INTERPRO :
Initiative parentale…
Parent de trois élèves, j’étais dans le cortège de l’EN
lors de la manifestation bordelaise du 03 juin. A la fin, j’ai accompagné le
cortège des cheminots en retour vers la gare Saint-Jean, ayant réussi à me
faire inviter à leur pique-nique. J’avais associé des enseignants
syndicalistes à mon invitation, seul l’un d’eux (premier degré) a pu m’y
suivre.
L’ambiance
au repas du piquet de grève est chaleureuse : entrée, plat, fromage et
dessert. En 1995, les cheminots ne proposent au début de leur grève que des
sandwiches, ce genre de repas complet n’apparaît qu’après quelques
semaines de grève. En 2003, il est servi dès le premier jour, si cette référence
culinaire compte, elle peut signifier une volonté d’organisation élevée.
Leur
AG de ce matin a rassemblé 140 personnes. C’est peu, mais c’est déjà plus
que le 13 mai : 40 personnes, alors qu’ils étaient plus de mille à
partir en cortège depuis la gare pour rejoindre la manifestation. Ils espèrent
qu’avec l’extension du mouvement, la fréquentation des AG augmentera :
c’est le bon paramètre pour mesurer la santé de la mobilisation chez eux.
Aujourd’hui, la grève a été votée par 118 voix pour, et 19 contre.
Prudemment,
j’ai pris contact avec des cheminots syndiqués, présentant les raisons du
mouvement et le mode d’organisation des grévistes dans l’EN. Insistant sur
le fait que les différents projets du gouvernement sont un ensemble logique qui
nous concernera tous tôt ou tard, j’ai justifié l’orientation
interprofessionnelle choisie par le mouvement de l’EN. J’ai dit que nos AG
ou coordination post manif avaient aussi cette vocation et pouvaient les
accueillir.
Les
cheminots m’ont répondu que le principal sujet de leur AG de ce premier jour
était : en quoi l’actuelle réforme des retraite les concerne aussi.
Secondairement , ils ont débattu de leur grève et des actions
interprofessionnelles nécessaires, démarche qu’ils connaissent pour
l’avoir déjà pratiquée en décembre 1995 avec succès. Ils envisagent déjà
de récidiver… Je leur ai dit que dans le mouvement de l’EN, son
intersyndicale et sa coordination, ils trouveraient sûrement des volontaires
pour les y accompagner.
Ce
matin, un cheminot m’appelle pour me dire que leur AG s’est terminé en
reconduisant la grève et qu’elle a accepté sa proposition de recevoir des
enseignants demain. Je dois donc trouver deux profs de mon secteur sud-bordelais
pour aller à l’AG cheminote à 08H30 le 05 juin. L’interpro, c’est
possible : aux actes !
Christian, adhérant FCPE, un peu dissident.
Interpro : une réu à Corbeil
Siégeaient
: des parents d’élèves, des travailleurs de la SNECMA( CGT), des impôts
(G10/SNUI),d’ALTIS, de l’éducation
nationale ( CGT, FO, FSU, non syndiqués).
Nous
étions environ une trentaine.
Nous
nous sommes mis d’accord pour élaborer un tract commun appellant la
population à s’engager pour défendre l’école (qui n’est plus nationale
depuis le 5 mars 2003) et les retraites : 37,5 pour tous c’est possible ( il
suffit d’augmenter les cotisations patronales de 0,3%, alors qu’elles
n’ont pas augmenté depuis 1979).
Ecole
et acquis sociaux sont les fondements de notre république.
L’objectif
étant de mobiliser la population pour le mardi 10juin.
La
distribution se fera : dans les entreprises ( les copains se chargeant de le
reproduire où
c’est
possible) ;
au rond
point de la N7 au niveau de la
francilienne (à coté du lycée)
le
vendredi à partir de 7h30 jusqu’à 9h30.
Nous
nous rendrons ensuite au grand
rendez-vous départemental en
cortège
à 10h à la mairie d’Evry rejoints par tous les autres
manifestants
des autres villes..
Nous
continuerons notre manif jusqu’à la préfecture et le siège du MEDEF
Il
faut donc envoyer le maximum de monde à cette initiative qui commence tôt,
avec des banderoles.
La presse
et le commissariat seront prévenus de notre initiative.
2°)
pour la grande manifestation inter professionnelle du mardi 10 juin
des cars seront commandés. Les collègues du
lycée de Corbeil en commandent déjà un (coût 10€ par personne) les
autres entreprises prendront leurs
dispositions plus tard.
3°)
un débat avec les travailleurs de la SNECMA est programmé le
mercredi
11 juin de 12h à 14h au CE.
La
prochaine réunion de l’interpro est fixée au jeudi 12 juin à midi (avec le
casse croute) à l’UL de Corbeil.
Tous
ensemble on va y arriver!
Mathieu.
Le
collectif des MISE/AE d’Auvergne nous a demandé de publier dans le bulletin
ce tract qu’ils ont distribué le 3 juin dans la manif de Clermont
Précarité à durée indéterminée
C’est au nom du chômage que l’on précarise l’emploi,
que l’on contraint les salariés à accepter des contrats intérimaires, à
temps partiel et temporaire et que les conditions de travail s’aggravent (gel
et baisse des salaires, salaires en dessous du minimum légal, temps de travail
et cadence de travail, emploi rémunéré à la tâche déguisé en CDD)[1].
Les emplois précaires représentent 25 % des emplois total.
Sous couvert de donner un « coup de pouce » aux
jeunes, de « réinsérer » les chômeurs de longue durée, on crée
des dispositifs dont les « bénéficiaires » sont condamnés à
alterner boulot sous payés et période de chômage.
·
Emplois jeunes - CDD
de 5 ans de droit privé créé par la gauche et validé par la droite, ce
contrat a participé à casser le statut de la fonction publique - 225 000 en
poste actuellement. La grande majorité de ces salariés se retrouvera au chômage
avec comme perspective la précarité du privé, puisqu’ils exercent des
missions de service public qui ne répondent en rien aux demandes du marché du
travail. C’est le plus grand « plan social » des années à venir.
·
Assistant d’éducation - CDD
de 3 ans, 1 fois renouvelable. Temps partiel recruté par les chefs d’établissements
(manager !), ce contrat instaure la flexibilité dans l’Education
Nationale et inaugure une gestion du personnel de la fonction publique sur le
modèle du privé (fin des concours).
·
RMA, revenu minimum d’activité - Projet
de loi : RMI à gestion départementale et création du RMA. Après passage
du projet au sénat, ce dispositif concerne les Rmistes de plus d’un an (700
000 environ). Salaire mensuel de 470 euros (3100 f) pour 20 heures minimum, dont
le patron n’aura à charge que la différence entre le demi-SMIC et le RMI,
soit 140 euros (< 1000f). Le RMA va enfermer le salarié dans un dispositif
d’insertion qui le place sous tutelle, le contraint d’accepter un
sous-emploi, sous rémunéré, sous peine de se voir privé du versement du RMI[2].
La
multiplication des dispositifs précaires constitue une offensive contre
l’ensemble des salariés parce qu’elle remet en cause la viabilité et donc
l’existence des caisses de solidarité (retraite, sécu, unedic…). C’est
donc un principe de solidarité a-capitaliste et a-étatique entre les individus
- ceux qui travaillent garantissant l’existence de ceux qui ne peuvent pas
travailler (retraités, chômeurs, handicapés, malades…) -
qui est détruit.
C’est
pourquoi luttons ensemble dans leurs entreprises, administrations et syndicats
contre la généralisation de cette précarité et imposons :
·
Suppression des dispositifs d’emplois précaires.
·
Titularisation des emplois
jeunes et pérennisation de leurs fonctions.
·
Pérennisation des emplois et dotations conséquentes de
l’Etat aux associations employeurs.
·
Suppression du statut d’assistant d’éducation et
maintien du statut de surveillant.
·
Suppression des projets de loi sur la décentralisation du
RMI et la création du RMA.
·
Augmentation des minima-sociaux pour un revenu garanti pour
tous avec ou sans emploi.
Des grévistes
et des grévistes précaires
Contacts :
Maryla : 04 73 37 45 20 - Marion : 04 73 37 13 26 - Youna :
06 61 53 13 02
Info : un collectif contre la précarité s’est créé
récemment. La prochaine réunion se tiendra le 12 juin à 18 h
à Chôm’actif, 52 avenue de la République, Clermont-Fd.
AGENDA
DE LUTTE 33
Zap Pessac Mérignac
Jeudi 5 juin à 9h
: AG des grévistes salle municipale place terranova à coté
du CDDP à Merignac
Jeudi 5 juin à 18h45
: pique nique à la place de la république à Pessac Centre
(initiative de la première réunion de l'interpro, tous les enseignants,
parents et salariés sont invités).
Bordeaux
Nord Médoc
Jeudi 5 juin
AG de secteur 10 h LP Blanquefort
AGENDA
DE LUTTE 33
Médoc
Jeudi 5 juin les
Médocains à 17h AG de secteur au collège d'Hourtin (opération collège
mort ce jour) pour définir les actions, préparer le pique-nique et l'entrevue
avec le député Regère à Talais.
RASSEMBLEMENT
UNITAIRE
INTERPRO
(41 rue Durieu de Maisonneuve,
proche barrière du Médoc)
suivi
d’une manifestation
à
13h30
sur
les boulevards jusqu’à la Préfecture
vendredi
6 juin à partir de 19h place Saint Michel :
deuxième
fête de l'Educ
avec concert et manif de nuit...
Pour
nous contacter :
bulletin.encolere@voilà.fr
Tel :
06 81 17 73 97 (Jean-Marie)
[1]
Monde diplomatique – juin 2003, article « Ravages cachés du
sous-emploi »
[2]
Pétition contre le projet de loi RMI – RMA - AC !, APEIS, MNCP