En Colère !
N° 29 – dimanche 1er juin
Bulletin de la grève
reconductible
Le gouvernement est sur la défensive, accentuons
notre pression !
Public, privé, tous en
grève le 3 juin,
Le 4 et les jours
suivants, on continue !
Ferry a donc piteusement retiré son projet de loi
sur l’Université. Il sera rediscuté en septembre. Cela ne satisfera ni les
collègues de l’enseignement supérieur, ni les étudiants, notamment ceux de
Perpignan et de Tolbiac qui ont fait preuve d’une belle détermination. Des étudiants
manifestant dans la rue, en mai-juin et faisant des barricades à Perpignan :
on comprend que le symbole inquiète le gouvernement. Il nous réjouit pour des
raisons diamétralement opposées.
Le gouvernement s’efforce donc de « déminer »
le conflit de l’Education nationale. Il craint que la conjonction de nos colères,
public-privé, ne provoque une crise sociale et politique. Il a raison, nous en
sommes là !
La marge de manœuvre du gouvernement Raffarin est
bien étroite. Repousser l’application de la loi d’autonomie des universités,
c’est une demi-mesure. Quant aux négociations entamées sur la décentralisation
sous l’égide de Ferry et de Sarkozy, nous savons, avant même qu’elles
aient commencé, qu’il ne peut rien en sortir. Nous ne voulons pas discuter
des modalités de la décentralisation des personnels non enseignants de
l’Education nationale : nous la refusons depuis plus de deux mois !
Et envoyer Sarkozy pour négocier avec nous !
Sarkozy, le symbole de ce que nous détestons le plus : la démagogie sécuritaire.
L’homme dont les valeurs sont à l’opposé des nôtres ; qui s’en
prend aux plus faibles pour défendre les plus puissants et les plus riches.
L’homme qui symbolise la face la plus brutale et la plus haïssable du libéralisme :
la criminalisation de la pauvreté et de ceux qui la combattent et le laxisme le
plus complaisant à l’égard des patrons voyous et de tous les délinquants en
cols blancs. L’homme qui plait tant à ceux qui hésitent entre le vote Le Pen
et le vote UMP !
C’est dire que le conflit de l’Education
nationale n’est pas près d’être « déminé ». Au contraire !
« Trop peu, trop tard » titrait « Aujourd’hui » après les effets
d’annonce de Raffarin. On ne saurait mieux résumer.
Le gouvernement tente de nous faire croire qu’il
pourrait momentanément reculer sur la décentralisation (et ce ne sont que de
concessions de forme) pour mieux s’arc-bouter sur la réforme des retraites. « Il
faut hiérarchiser les réformes » a dit Jean Louis Debré, le
« Rantanplan » de la droite française, qui veut jouer les « sages »
en plein milieu de la crise. C’est vous dire le désarroi du gouvernement !
Eh bien, nous, nous ne hiérarchisons pas, nous
sommes contre la décentralisation et le démantèlement du service public et
nous sommes farouchement contre le projet Fillon sur les retraites
N’ont-ils donc pas compris que notre lutte n’a rien de corporatiste
depuis le début, mais qu’il s’agit d’un profond mouvement anti-libéral ?
Nous entrons cette semaine dans une nouvelle phase du
conflit. Des secteurs déterminants de la Fonction publique vont entrer dans un
processus de grève reconductible. Transports, Fonction publique notamment, nous
rejoignent dans la lutte. C’est un pas décisif.
Nous avons toujours eu conscience que nous ne
pourrions pas gagner seuls. Nous avons toujours eu conscience que nous devions
aller vers la grève générale. Et que des secteurs entiers de la Fonction
publique entrent en grève à leur tour, quel meilleur encouragement pour nos
collègues du secteur privé de se joindre à nous ? C’est l’enjeu de
la grève et des manifs du 3 juin. Alors, partout où nous le pouvons, étendons
la grève, construisons des structures unitaires entre les différents secteurs
du public et du privé !
Et comme nous avons construit celle de l’Education
nationale, nous allons tout faire pour construire la grève générale de
l’ensemble des salariés !
Universités : la
lutte continue !
Ferry croyait calmer la colère des étudiants et
des collègues de l’enseignement universitaire en repoussant en septembre la
discussion sur la loi d’autonomie des universités. C’est mal parti à
en juger par ce communiqué du SNESUP transmis par Fabienne (47)!
COMMUNIQUE DE PRESSE
Après avoir pris connaissance dans la
presse de ce matin 30 mai de l¹information officieuse concernant le report du
projet Ferry dit « de modernisation universitaire », le SNESUP demande que
soient clairement et officiellement annoncés le retrait de ce projet, l¹ouverture
d¹un réel débat dans la communauté universitaire et dans la communauté
nationale pour le renforcement démocratique de l¹ensemble des établissements
d¹enseignement supérieur et de recherche et pour l¹unité, le développement
du service public national.
La montée du
mouvement social dans le pays, la participation de plus en plus large et visible
des établissements d¹enseignement supérieur et de recherche, des étudiants
et des personnels ont imposé ce premier recul. Elles imposeront une réelle
discussion sur l¹ensemble des revendications portées par ce mouvement.
Sous réserve de
confirmation, l¹annonce concernant l¹enseignement supérieur est un
premier pas qui montre que le gouvernement a dû et doit prendre en compte la
force du mouvement. Les mesures de décentralisation, le projet de loi
concernant les retraites ne sauraient être maintenus : après le retrait de ces
projets, c¹est sur des bases nouvelles que doivent s¹engager de véritables négociations.
Au sein de la FSU
et en lien avec l¹intersyndicale Enseignement Supérieur et Recherche, le
SNESUP appelle plus que jamais à la mobilisation, à l¹action unie dans ce
sens dès ce lundi 2 juin et pour la journée unitaire interprofessionnelle de
ce mardi 3 juin.
Paris, le 30 mai 2003
Toulouse-III: des grévistes bloquent l'accès à
plusieurs bâtiments et installent
des points de barrage à l'entrée de l'université
Par Fabienne (47)
Depuis
ce matin 7h30, aujourd'hui mardi 27 mai 2003, des grévistes bloquent l'accès
à trois bâtiments de l'université Toulouse-III Paul Sabatier. Les principes
de "piquets durs" et d'un "durcissement du mouvement" ont été
adoptés hier par le comité de grève de l'université quiréunit étudiants et
personnels, lors d'une AG (assemblée générale) qui a rassemblé selon eux près
de 1 000 personnes. Les grévistes ont cadenassé les entrées et établi des
murs de tables et de chaises à l'entrée du bâtiment administratif, du bâtiment
qui héberge le secrétariat des DEUG et du bâtiment qui accueille le service
reprographie.
Daniel
Lewkowicz, étudiant et responsable de la commission relations extérieures du
comité de grève, explique à L'AEF que l'objectif est d'empêcher la tenue de
certains examens qui, malgré une décision du CA (conseil d'administration),
continuent de se dérouler au sein de l'établissement. L’étudiant indique
d'ailleurs qu'un autre CA a prolongé hier la suspension de ces mêmes examens
jusqu'au 10 juin prochain. "Nous empêchons ainsi les enseignants de tirer
les documents au service reprographie et au secrétariat pédagogique", précise
Daniel Lewkowicz. Ces piquets doivent également, selon lui, permettre à ceux
qui "subissent des pressions, notamment des personnels de pouvoir se mettre
en grève aujourd'hui et rejoindre la manifestation prévue cet après-midi à
Toulouse".
Les
grévistes ont également installé des "points de barrage" aux entrées
de l'université. Moins "durs", ces barrages doivent surtout permettre
d'informer les membres de la communauté universitaire, précise Daniel
Lewkowicz. Dans un communiqué daté d'hier, les grévistes rappellent par
ailleurs la plate-forme des revendications votée lors de différentes AG. Ils
demandent notamment le retrait du projet de loi Raffarin-Fillon sur les
retraites et le maintien d'un haut taux de remplacement, la
titularisation
de tous les emplois précaires et le maintien du statut des MI-SE (maîtres d'internat-surveillants
d'externat), que la priorité budgétaire soit donnée aux services publics et
plus particulièrement à l'Éducation nationale et à la recherche, le retrait
total de l'avant-projet de loi sur l'autonomie des établissements
d'enseignement supérieur, le report et des dispositions exceptionnelles pour
permettre le déroulement des examens dans des conditions non-pénalisantes pour
les étudiant-e-s, etc.
La grève
a été reconduite jusqu'à la prochaine AG prévue ce matin. Le comité a par
ailleurs organisé hier un forum intitulé "Garantir les retraites et mieux
répartir les richesses". Le CA doit quant à lui à nouveau se réunir le
4 juin prochain pour décider des suites à donner concernant la tenue des
examens, indique le comité de grève.
Contacts:
Université
Toulouse-III, comité de grève, Daniel Lewkowicz, 06 22 32 40 53
Université
de Toulouse-III, Karine Bénet, chargée de communication, 05 61 55 84 13,
kbenet@adm.ups-tlse.fr ou srpups@adm.ups-tlse.fr, site:
Des
nouvelles de l’académie de Bordeaux
Bordeaux
le 27 mai 2003
COMMMUNIQUE DE PRESSE de l’’intersyndicale
FERC-CGT,
FNEC-FP-FO, FSU, SGEN-CFDT, SNETAA-EIL, UNSA-éducation
L’intersyndicale
Gironde de l’Education nationale FERC-CGT,
FNEC-FP-FO, FSU, SGEN-CFDT, SNETAA-EIL et UNSA-éducation
communique :
La mobilisation s’amplifie et s’élargit chaque
jour un peu plus à l ‘ensemble des secteurs publics et privés . La
manifestation de ce mardi 27 mai 2003 qui a rassemblé plus de 50000
manifestants en atteste .
La
mobilisation continue !
Lundi 2 juin : rendez-vous au lycée
Kaestler de Talence en soutien au MI-SE ( étudiants-surveillants )contre la
politique académique de gestion et de sanctions de leur mouvement de grève
entamé le 21 janvier 2003 .
Mardi 3 juin à 10h30 place des Quinconces à Bordeaux : grande manifestation
interprofessionnelle public-privé .
A 15heures, se tiendra une assemblée générale de
l’Education Nationale qui invite les représentants des organisations
syndicales des secteurs public et privé .
Mercredi 4 juin
à 14heures : rassemblement académique devant le Rectorat . Au lieu
d'ouvrir des négociations sérieuses avant d’avoir présenté le plan Fillon
dont l’intersyndicale demande le retrait , le gouvernement organise une
consultation de propagande inacceptable sur les retraites avec 12 collègues
personnels de l’Education Nationale tirés au sort ! ! !
Jeudi 5 juin : grève générale interprofessionnelle
Vendredi 6 juin :
la grève générale continuera et à 19 heures, place Saint Michel à Bordeaux,
2ème édition de la Fête de l’Education ouverte à toutes et
tous, pour un concert surprise, un pique nique et une manifestation nocturne étoilée
des lumières que chacune et chacun portera .
La mobilisation continue !
L’intersyndicale de l’Education Nationale de la Gironde s’allie à l’intersyndicale interprofessionnelle de la Gironde face à l’intransigeance gouvernementale et patronale . Le temps est venu d’imposer le rapport de force nécessaire. Pour ce faire, nous appelons à la grève unitaire interprofessionnelle tous les salariés du public, du privé, les chômeurs et les retraités à discuter et décider en assemblées générales dans les entreprises de la gé-né-ra-li-sa-tion de la grève !
100 personnes étaient présentes après les incertitudes
jusqu’au dernier moment quant à la possibilité d’avoir un local .
En effet, la ville de Bordeaux ne dispose pas de salle pour
de telles manifestations ! Eh, oui ! et nous devons donc mendier auprès
des établissements d’enseignement . La réception de
certain chefs d’établissement comme la proviseur du LP Toulouse
Lautrec est parfois surprenante . Jugez plutôt : cette chef d’établissement
ne « se sent pas tenu de mettre à disposition une salle »
surtout sans avoir « la qualité et les noms de toutes les personnes qui y
seraient présentes » !
Les
comptes-rendus effectués par les collègues mandatés des secteurs ou d’établissements
font apparaître les convergences suivantes :
-
pour le retrait du plan Fillon des retraites,
-
----------------- du projet de décentralisation -
régionalisation,
-
------------------du plan Ferry
sur l’enseignement supérieur
-
------------------de la loi créant les assistants
d’éducation,
-
pour que les MI-SE ne disparaissent pas
-
pour que l’école soit une priorité nationale
-
multiplier les réunions d’informations à
l’attention des parents d’élèves et des collègues de
l’interprofessionnelle publique te privé,
-
renforcer les liens avec l’intersyndicale
interprofessionnelle,
-
pour que l’ensemble des fédérations et confédérations
qui n’ont pas encore appelé à construire la grève générale
interprofessionnelle le fasse .
Nouvelles
du 64
De
Michèle, des nouvelles de Bayonne
Non, le mouvement ne faiblit pas malgré la fatigue.
3 000 manifestants ont encore défilé dans les rues de
Bayonne , des salariés des autres secteurs en lutte : poste , impôts et même
les policiers syndiqués à l'UNSA Le slogan de "grève générale
jusqu'au retrait total " a largement été repris ,scandé, chanté ,
surtout à la fin de la manif devant la sous-préfecture
A l'Ag de l'après-midi, 200 personnes et surtout la présence
de responsables CGT de la Poste , les Télècom, et de l'hopital sont venus pour
faire le compte rendu de leur AG et prendre la mesure des convergences Même
souci à l'égard des suites à donner au mouvement. Les représentants
syndicaux FSU, UNSA qui doivent se réunir demain en réunion interconfédérale
et intersyndicale, à l'UL de Bayonne , sont mandatés sur la motion adoptée
par l'AG.
L’AG des personnels de l’Education Nationale et les responsables des différents syndicats de l’éducation CGT éduc’action, FSU, SNFOLC , Sud éducation et SE UNSA, ont débattu des suites à donner à la mobilisation d’ampleur exceptionnelle du 25 mai . Deux motions ont été mises au vote .
La première motion a obtenu 19 voix pour :
Moyens : Les personnels réunis en AG demandent aux organisations de fixer la date (qui pourrait être le 3 juin ) pour une journée de grève générale interprofessionnelle qui doit déboucher sur des grèves reconductibles dans le public et le privé .
La deuxième motion a
été adoptée par 163 voix pour , 1 abstention , 1 contre :
Les personnels de l’Education Nationale réunis en AG le 27 mai , à la Bourse du Travail de Bayonne demandent aux confédérations et fédérations syndicales , par la voie des UL et des UD, de fixer la date ( qui pourrait être le 3 juin ) pour démarrer une grève générale reconductible qui coordonne les luttes du public et du privé , jusqu’au retrait des lois de décentralisation et du plan Fillon sur les retraites .
De
Georges et Marianne, Nouvelles de Pau et du Béarn
Nous
ne désarmons pas même si nous n'avons pas donné de nouvelles depuis une
semaine Occupations d'écoles , de collèges , barrages filtrants , blocage de
l'inspection Académique , blocages d'établissements ( Cité scolaire Gaston
Phoebus à Orthez , collège de Salies de Béarn... ) manifestations ( 200
personnes à Mauléon le mardi 20 , 1500 personnes à Pau le jeudi 22 )
manifestation conjointe des personnels de l'Educationet des postiers devant le
collège Jean Monnet à Pau ,ont rythmé la semaine précédant le 25 .
Dimanche
27 un petit millier de personnes ont tenu à manifester dans le centre ville de
Pau mais l'ambiance n'y était pas et l'esprit était à Paris .
Mardi
29, un grand bol d'oxygène : une
manifestation public –privé réussie . Plus de 5 000 personnes ressourcées
par les infos des copains racontant leur manif parisienne et une AG interpro où
cela fait du bien de voir les
camarades de la Poste , de France Télécom , de la SNCF , du Trésor , des
Impôts de
la Banque de France intervenir pour dire ce que l'on a envied'entendre c'est à
dire qu'ils démarrent le 3 juin , une AG où cela fait du bien d'entendre aussi
le responsable départemental de la CGT rectifier , un peu confus , les chiffres
de la manifestation parisienne( 900 000 personnes ) mais nous le savions , tous
les copains nous l'ontdit: c'était plus d'un million .
Les
250 participants à l'AG du 1er degré ont décidé le redémarrage de la grève
à partir du 3 juin .
AGENDA
Un tract
de l'intersyndicale Interpro est en préparation et sera diffusé avant mardi 3
juin , partout où c'est possible , auprès des salariés duprivé , par des équipes
organisées par secteur d'intervention
MARDI 3
JUIN Manifestation INTERPRO 10H30 ,
Place de Verdun à Pau , suivie d'un pique-nique géant et génant sur la Place
Clémenceau ( centre-ville ) et d'une AG interpro à 15h Parc des Expositions .
Pau
(64)
Manif
dynamique de plus de 5000 personnes, avec une présencesignificative de secteurs
publics non éducation, et des grosses boîtes privées.
AG
interpro du 27/05/03. 150 à 200 personnes. Interventions de EDF,Turboméca, La
poste, les communaux, Total (bassin de Lacq), SNCF, Hopital, Finances et
Education. Tout le monde s'accorde sur les enjeux de la semaine prochaine, et de
la journée du 3 juin, point de départ de...
Suivant
les secteurs, on note soit une forte radicalisation de la base (poste, EDF, Télécom,
Trésor public.. l'éducation est toujours là) soit des rythmes un peu plus
lents, surtout dans le privé. Il est
Clair
qu'un seuil a été franchi et que c'est bien la préparation de la grève générale
qui est à l'ordre du jour.
L'intersyndicale
prépare un tract pour vendredi, à distribuer sur les endroits stratégiques de
l'agglomération et dans les grosses boîtes.
Lundi, AG
de secteurs. Mardi, manifestation 10h30 place de Verdun, pique nique géant
place Clémenceau et AG interpro à 15h Parc des expositions.
Des
nouvelles du 47
Communiqué
des Unions départementales CGT, CGT-FO, UNSA,
FSU, SUD
AUJOURD'HUI
LA GREVE GENERALE EST A L'ORDRE DU JOUR !
Face au mépris et à l'obstination du Gouvernement, il n'y a
plus d'autres solutions que de réunir TOUS les salariés du Privé et du Public
dans une lutte d'ensemble pour obtenir le retrait des différents projets
gouvernementaux.
POURQUOI ?
La réforme des
retraites telle
qu'elle nous est proposée, est une régression sociale historique pour tous, c'est un recul de plus d'un demi siècle !!
ü
Ce
serait travailler plus pour gagner moins.
ü
Casser
la solidarité des retraites par répartition.
Nous exigeons :
ü
Le
retrait des mesures Balladur de 1993.
ü
Le
retrait du projet actuel.
D'autres choix sont possibles, notamment :
ü
Réduire
le chômage.
ü
Répartir
autrement les richesses créées.
Le projet de décentralisation
et ses conséquences, l'attaque annoncée sur l'ensemble
de la protection sociale y compris sur l'UNEDIC
sont inacceptables, c'est la mise à mort
des valeurs d'égalité et de solidarité entre tous les citoyens. C'est la
remise en cause de tous les acquis sociaux durement gagnés tout au long du XXème
siècle.
Les
Unions Départementales et Fédérations Départementales CGT, CGT-FO, UNSA, FSU,
SUD appellent à partir du 3 JUIN 2003 à une grève reconductible dans toutes
les entreprises et secteurs du Département, décidée démocratiquement par les
salariés en Assemblée Générale.
Le MARDI 3 JUIN 2003
A 16 Heures
Place de la Préfecture.
Avec le même parcours
que le 13 Mai.
(Préf, Gravier, Jasmin, Boul, 4 feux, Gare, Pin, Boul, 4
feux, Carnot, Ave du Luxembourg et Préfecture).
-
Mercredi 4 juin
initiatives festives locales dans les principales villes du département.
Demande d'audience au Préfet.
-
Jeudi 5 juin affichages
collectifs UNITAIRES sur tout le département.
(ne pas jeter sur la voie publique) imprimé par nos soins
Public-privé,
tous les liens possibles doivent être créés. Dans le Lot et Garonne des
initiatives sont prises dans ce sens. Deux exemples rapportés par Fabienne
A Nérac
public,
privé, éducation nationale et autres secteurs de la fonction publique,
une AG de secteur
aura lieu
Mercredi 4 juin à 17.30
Salle Paul Charles à Nérac (centre Haussmann)
activez
vos réseaux, téléphonez, mailez,
il faut que de nombreuses écoles soient représentées !
à Agen
Les
camarades de la Direction Départementale de l'Agriculture nous invitent, à
leur AG lundi 2 juin à 12h 15 à la cité administrative.
Initiative intéressante à développer.
Ailleurs, ça bouge aussi :
Une initiative du Collectif Emplois-jeunes
et MISE d’Ile de France
Bonjour!
Rapidement, le
collectif EJ et Pions IDF a investi la bourse du Travail de
Paris lundi 26 mai pour demander du soutien aux syndicats, être visibles
et contactables en permanence, et
pour interpeller les collègues en fin de contrat.
Après 2 jours et
une nuit de "présence reconductible" et des votes favorables à la
grande majorité à notre présence, par l'AG des impôts (+ de 150 personnes),
l'AG de l'Education Paris (+ de 200 personnes), l'AG de
'Education Ile de France (+ de 500 personnes à vue de nez), l'AG ANPE
(+de 200 personnes) et l'AG des Co-PSY ( + de 80 personnes).
Nous avons obtenu
salle, banderoles déployées sur et dans la Bourse du
travail, table de presse à l'entrée et grace à la CGt Taxis (!) la
ogistique nécessaire (accès à un phone pour fixes et portables, fax,
ordinateur, internet, photocopies,..).
L'AG de
l'ANPE nous a donné 86 euros de collecte et l'AG Education Ile de France dans
les 450 euros. Prise de contact avec des EJ travaillant à l'ANPE aussi. Etant
donné que suffisamment de collègues sont en grève reconductible, nous sommes
en permanence à la Bourse et nous avons une salle de réunion à partir de 18h
tous les soirs. Lors de moments d'affluence des collègues, la
bourse doit pouvoir aussi nous ouvrir une salle en journée.
Nos objectifs à présent :
Après avoir fixé un point de ralliement permanent, nous
ouvrons une nouvelle boite e-mail
ejs@no-log.org
Cette
boite est réservée aux collègues en fin de contrats afin de les recenser et
d'organiser avec eux une OCCUPATION DURE JUSQU'A SATISFACTION DES
REVENDICATIONS.
Occupation
sur la base de nos revendications (les mêmes que celles que la coordination des
EJ et Pions en lutte défendaient cet hiver), dont notamment la revendication
des titularisations sans conditions de concours ni de nationalité pour les EJ
et les précaires.
Nous
vous demandons de bien vouloir nous contacter, nous souhaiterions que
cette action soit simultanée dans diverses régions. Après le creux du
printemps et vue la dynamique des luttes aujourd'hui, de plus en plus de collègues
EJ et Pions sont dans la lutte ces dernières semaines, mais
souvent noyés dans la grande lutte de l'Education.
En
ile de France, la dernière AG Education IDF a voté OK sur toutes nos
revendications (!!!!) notre présence physique dans la bourse a été soutenue
par tous et toutes, et les collègues sont regonflés à bloc!
http://reseaudesbahuts.lautre.net/article.php3?id_article=868
Une occupation de
durée reste la dernière action contre le chômage des collègues et les bahuts
en lutte peuvent nous aider. A l'action de présence reconductible sur la bourse
étaient présents EJ, Pions, Profs, CPE, Archéologues, Intermittents,
Etudiants, Précaires...
Y a-t-il des collègues
motivés dans les régions pour cette initiative d'occupation? Nous précisons
que cet appel est en direction aux pions et des EJ de tous secteurs!
Nous
doublons cette proposition en envoyant une contribution du collectif à la
coordination nationale des bahuts en lutte de ce samedi, on a la ouache >et
c'est le dernier tournant!
Bon courage à vous!
Amel du collectif EJ et Pions IDF
Contacts Stéphane : 06 60 81 07 60
Mathieu 06 82 29 48 79
Amel 06 21 49 55 34
>
>site news et contributions : http://ejforums.free.fr/index_global.php3
>
>liste de diffusion : misejinfos@no-log.org
Un
communiqué intersyndical des salariés du ministère de la Culture et de la
Communication
Ministère de la Culture et la
communication
CFDT - CFTC - CGT - FO - FSU - SUD - UNSA
Face
au mépris et à l'intransigeance :
Il faut aller à la grève générale !
Avec la déclaration
du ministre des affaires sociales, dimanche soir (25 mai), il est clair que le
gouvernement, par son mépris des millions de citoyens en grève et dans les
rues à de nombreuses reprises, par son entêtement à vouloir
faire passer une réforme rejetée par une grande majorité, est en
train de prendre la responsabilité d'une grave, voire très grave crise sociale
dans notre pays.
Depuis le 13 mai,
dans un mouvement de grève reconductible, les personnels du Ministère de la
Culture disent non aux projets du gouvernement en matière de retraite au
travers d'initiatives internes au ministère et en participant aux
manifestations avec leurs collègues des secteurs public et privé.
Dans le même
temps, l'intersyndicale tient à faire connaître l'inquiétude grandissante des
salariés de la culture dans le grave contexte posé par la décentralisation,
l'autonomie des établissements, la casse de l'archéologie préventive, les
baisses budgétaires sans précédent, les suppressions d'emplois et les mesures
de démantèlement du Ministère de la Culture dont sont et seront victimes
nombre de services.
Les récentes interventions du Ministre en matière de décentralisation
par voie de presse, sont là pour confirmer dans ce domaine comme dans bien
d'autres, son mépris des personnels et son rejet de tout véritable dialogue
social.
Face à
l'intransigeance de l'ensemble du gouvernement, l'intersyndicale considère que
la mobilisation qui s'amplifie de jour en jour, doit aboutir à un mouvement de
grève générale pour gagner !
Paris le 27 mai 2003
Jean Louis Galmiche 06 98 36 15 69
Bureau G10 SOLIDAIRES
> jean-louis.galmiche@culture.fr
> Tel G10 : 01 58 39 30 20
>
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La suite des déplorables
aventures de M. Bénéfice ce
n’est pas un pseudonyme !) inspecteur d’académie du Val d’Oise qui
s’était signalé par l’annulation contre le gré des enseignants de deux
voyages organisés par des grévistes du collège Pierre Curie de Goussainville.
Emmanuelle qui nous avait alerté sur les agissemtns de ce sinistre personnage,
nous conte la suite…. qui ne vaut guère mieux !
Voici la suite des aventures de M. Bénéfice,
Inspecteur d'académie du Val d'Oise.
Après avoir annulé sans vergogne 2 voyages
scolaires à la dernière minute (mesure à peine cachée de répression
syndicale et atteinte au droit de grève, voir épisodes précédents !), M. Bénéfice
s'en prend directement aux parents d'élèves !
Il vient en effet de signifier à la FCPE 95
l'interdiction expresse de "diffuser du matériel FCPE", celui-ci étant
"assimilable à de la presse politique".
Rappelons pour mémoire que la FCPE soutient le
mouvement des profs ... il s'agirait donc de propagande anti-gouvernementale !
La PEEP en revanche, ne fait l'objet d'aucune
censure ...
M. Bénéfice ne recule devant rien. Outre
l'atteinte au droit de grève, c'est maintenant clairement d'atteinte à la
liberté d'expression qu'il s'agit !!!
L'AG du 95 a adopté une motion concernant ces
faits, que je vous livre pour info : " L'AG du Comité de Grève 95 du
26/05/03, avec les représentants des syndicats FO, SNES, SUD, s'élève contre
l'interdiction d'expression signifiée à la FCPE du Val d'Oise par M.
l'Inspecteur d'académie. Elle demande le rétablissement de cette liberté
d'expression, sans aucune censure."
Que nous réserve encore l'IA ??? Il ne fait en
tout cas qu'ajouter des motifs à notre colère, en tentant de nous museler.
J'ajoute pour info que l'histoire des voyages est
parue, en plus, dans l'Humanité, et est à paraître dans Charlie Hebdo et le
Canard Enchaîné.
Bon
courage à tous ...
Emmanuelle.
Rappelez-vous
, Darcos dans une interview désormais célèbre dans « Lib »é
avait fait de l’Angleterre son modèle .
Voilà ce
qui se passe au pays chéri par Darcos , en matière d’éducation :
Royaume-Uni
: Sans argent, une école londonienne renvoie ses élèves
La Edenham High School de Croydon, au sud de Londres, a renvoyé chez eux 720 de ses 1200 élèves après le déjeuner. Avec une dette de 220.000 £, le directeur n'a plus les moyens de payer le personnel temporaire dont il a besoin pour encadrer les élèves. Cette école est la première a traduire avec éclat une crise financière qui frappe nombre d'écoles britanniques.
Gouvernement et autorités
locales se renvoient la responsabilité des dépenses et de la crise depuis
plusieurs semaines. Le conseil scolaire local de Croydon (élu) appartient,
comme le ministre, au parti travailliste.
Article
BBC News
Certains
de nos correspondants ont tenu à nous communiquer un texte qui circule sur les
mails et qui a eu un certain écho. Les auteurs de ce texte font une campagne
pour qu’il en soit fait été dans les médias et notamment pour qu’il soit
publié dans la presse écrite.
C’est
bien volontiers que nous apportons notre très modeste contribution en le
publiant dans le numéro 29 « d’en colère »
Il
y a d’abord, M. le Premier ministre, un point qui nous chagrine, nous irrite
ou nous exaspère, c’est selon. Le caractère, l’humeur du moment ou le
montant de la paie. Comment pouvez-vous avoir l’audace d’exiger des Français
un effort en matière de retraites sans vous l’appliquer à vous-même et aux
gens de votre rang ? Nous n’avons pas oublié que, votre gouvernement à
peine formé, vous avez procédé à une substantielle revalorisation du
traitement des ministres, de près de 70% ! Nous n’avons pas non plus oublié
le départ à la retraite de M. Juppé, énième illustration des privilèges
parlementaires. Et comment pourrions-nous perdre de vue l’insolent et régulier
étalage des salaires, stock-options, golden parachutes et autres retraites
somptueuses de nos grands patrons ? Pourquoi, vous généralement si prompt à
discourir sur l’équité, êtes-vous à ce propos tellement silencieux ? Si
vous souhaitiez réellement une juste réforme, le minimum, M. Raffarin, aurait
été de veiller à ce que tout cela soit mis sur la table…
Un
autre sujet qui nous mécontente beaucoup, c’est votre façon de discuter. La
méthode, comme l’on dit. Depuis votre entrée à Matignon, vous n’avez eu
de cesse de vous présenter comme l’homme de la France d’en bas, soucieux de
proximité, de dialogue social. Et que faites-vous quand arrivent les choses sérieuses ?
Rien, en définitive, que de la basse politique et de l’autisme : une réforme
dont il faut attendre des mois la teneur exacte, soit autant de temps perdu pour
une étude et une négociation sérieuses ; un projet quasi bouclé, sans autre
« ouverture » que des miettes à distribuer ; un souverain mépris
pour toutes les propositions alternatives qui vous ont été présentées,
qu’elles émanent des syndicats ou d’autres sources. Irréalistes, le retour
du privé à 37 années et demie de cotisation, l’intégration des primes des
fonctionnaires en échange du passage à 40 ans, le minimum de pension à 100 %
du SMIC ou une meilleure prise en compte de la pénibilité du travail ! Bref,
tout ce qui ne vient pas de vous est toujours impossible, toujours pas sérieux,
trop coûteux ! Alors même que les ressources sont là, à portée de main, à
réfléchir et à panacher : augmentation des cotisations sur le travail,
modulation des taux en fonction du recours de l’entreprise à l’emploi précaire,
instauration d’une cotisation vieillesse sur les transactions financières,
les revenus boursiers, la consommation, création d’une taxe sur les ventes
d’armes, etc. Par ailleurs, on ne vous a guère entendu parler, dans votre prétendu
« grand chantier », des retraites des petits commerçants, artisans
ou paysans dont nul n’ignore les modestes montants. Enfin, comment ne pas dire
et redire que vous avez omis d’associer à vos « consultations »
un invité pourtant bien naturel : les jeunes ?! Ceux-là même qui payeront
demain nos retraites. Quel symbole que cet oubli, M. Raffarin, de votre manque
de bon sens et de votre esprit si peu démocratique !
Mais
venons-en au point central de votre réforme. Vous souhaitez, à partir de 2008,
aligner la durée de cotisation du public sur le privé, puis allonger pour tous
cette durée à 41, 42 ans. Avec, à la clef, une baisse des pensions et
retraites que l’on évalue de 20 à 30%, des jeunes qui, compte tenu de leur
entrée tardive sur le marché du travail, vont devoir travailler jusqu’à 65
ou 70 ans, et des chômeurs et précaires soumis, en quelque sorte, à une
triple peine : choc du licenciement, recherche épuisante d’emploi,
retraite au montant forcément amputé.
Ni
les fonctionnaires, ni les salariés du privé, ni les précaires des deux
secteurs, ni les chômeurs, jeunes ou âgés, n’ont mérité, M. le Premier
ministre, pareil traitement, pareille régression sociale ! En outre, qui ne
voit qu’avec une telle baisse des pensions et retraites, la voie sera ouverte,
de fait, aux fonds de pension ? Pour ceux, bien entendu, qui auront les
moyens d’y souscrire et avec tous les aléas boursiers que l’on sait. Mais
c’est incontestable, si votre réforme venait à passer, le piège se
refermerait. Le droit à une vie, décente et digne, après le travail, garanti
par la contribution de tous, deviendrait de plus en plus un produit. Lucratif
pour les marchands, généreux pour une petite minorité, appauvrissant et
insuffisant pour le plus grand nombre.
Il
y a enfin, M. Raffarin, que nous ne vous voyons que trop bien venir. En cas de
succès, il ne fait pas le moindre doute que vous serez, demain, encore plus
agressivement libéral que vous ne l’êtes déjà : sur la Sécurité
sociale dès le deuxième semestre 2003, sur les régimes de retraite des
entreprises publiques ou la sécurité d’emploi des fonctionnaires un peu plus
tard, sur les privatisations tous azimuts que vous négociez dans le cadre de
l’Union européenne ou de l’Accord général sur le commerce des services à
l’OMC. Votre réforme, nous le savons, n’est que l’une des pièces d’une
offensive mondiale qui dure depuis maintenant plus de vingt ans et se nourrit,
partout, de ses victoires ou grignotages successifs.
Voilà
pourquoi, M. le Premier ministre, nous allons nous opposer à votre réforme et
chercher à en imposer une autre, solidaire, démocratique et moderne. Une réforme
où tout soit mis sur la table, où tous soient dignement traités, et sans le
dogmatisme idéologique dont vous faites preuve. Il ne faudrait surtout pas
croire que parce que vous avez été confortablement élu – dans les
conditions que l’on sait – tout vous soit permis. Nous allons, dès demain
et aussi longtemps qu’il le faudra, vous le faire entendre.
Pierre
Bitoun, sociologue et fonctionnaire, Anne Carpentier, journaliste et
chef d’entreprise.
(Les
personnes souhaitant s’associer à ce texte peuvent envoyer un mail à pierre.bitoun@wanadoo.fr
ou lafeuille@free.fr)
De Janine D’Aliénor d’Aquitaine
Signez la
pétition de Raisons d'agir du 12 mai 2003 :Résister ensemble à
l'offensive néo-libérale
http://www.raisonsdagir.org/
"Raisons
d'agir a été créé autour de Pierre Bourdieu peu après les mouvements
sociaux et les pétitions de novembre-décembre 95 en soutien aux grévistes. Le
groupe est devenu une association "loi 1901" en avril 1998.
A l'origine, il
faut rappeler qu'un petit groupe de chercheurs réunis à la suite du mouvement
social ont alors ressenti la nécessité de donner plus de force sociale et
politique aux travaux, recherches, réflexions, analyses qui contredisent les
discours dominants, en particulier les discours
économiques
diffusés quotidiennement à la télévision, sur les ondes.
Ceux-ci
affirment sans cesse, au nom de la science, l'inéluctabilité des "lois
d'airain" de l'économie, de la mondialisation néolibérale, de la
flexibilisation du travail, de la soumission de tous les secteurs et de toutes
les activités au capitalisme triomphant. Il s'agissait donc d'abord de faire
exister dans l'espace public, dans le champ politique, des positions à la fois
critiques et rationnelles, de contester par l'existence même d'une critique
intellectuelle cette idée selon laquelle le "cercle de la Raison"
s'arrête aux think tanks libéraux, aux économistes de marché et aux
intellectuels médiatiques omniprésents...."
Agenda
de lutte 33
Mardi 3 juin
Les
parents d'élèves FCPE (Fédération des Conseils de Parents d'Elèves) se
mobilisent et vous invitent à une réunion d'information et à un débat sur
les problèmes, qui touchent l'Education Nationale.
Cette réunion aura lieu au collège GOYA, le mardi 3 juin à 20h.
Tous les parents d'élèves du collège GOYA et des écoles du secteur
(Ecole des Menuts, école Henri IV, école Dupeux) sont cordialement invités.
Mardi 3 juin
Comme
dit Fillon: " pour les français qui doutent et s'interrogent"...
d'autres solutions sont possibles! Marianne
Comme
cela avait été évoqué, la coordination du Bassin/Val de l'Eyre pour le
retrait du plan Fillon, en liaison avec ATTAC, organise une réunion publique
sur la question des retraites parce que "d'autres solutions sont
possibles".
Cette réunion
aura lieu Mardi 3 juin à 20h à
la salle Jean Fleury , quartier des Miquelots à La Teste, en présence de Jean
Marie Harribey .
Lundi
2 juin à 10 heures
Rendez-vous
au lycée Kaestler de Talence en soutien au MI-SE ( étudiants-surveillants
)contre la politique académique de gestion et de sanctions de leur mouvement de
grève entamé le 21 janvier 2003 .
Bien
évidemment, l’événement le plus important de ce début de semaine , ce sera
la manif interpro du
Mardi
3 juin à 10 h 30 aux Quinconces à Bordeaux
L’après-midi
du 3 aura lieu à 15 heures, une Assemblée générale ouverte à l’interpro,
à l’université Bordeaux II, place de la Victoire dans un amphi dont le nom
ne nous a pas encore été communiqué
Mercredi 4 juin
Mercredi 4 juin à 14 heures : rassemblement académique devant
le Rectorat . Au lieu d'ouvrir des négociations sérieuses avant d’avoir présenté
le plan Fillon dont l’intersyndicale demande le retrait , le gouvernement
organise une consultation de propagande inacceptable sur les retraites avec 12
collègues personnels de l’Education Nationale tirés au sort ! ! !
Venez
avec des instruments ou des ustensiles qui permettent de faire du bruit !
Pour nous contacter :
bulletin.encolere@voilà.fr
Tel :
06 81 17 73 97 (Jean-Marie)