En Colère !
N° 28 – mardi 27 mai
Bulletin de la grève
reconductible
Donnons
nous les moyens de gagner l’épreuve de force :
Construisons la grève générale !
Combien étions–nous dimanche ? Très nombreux !
Très déterminés ! Très joyeux ! Ce qui est sûr, c’est que nous
sommes des centaines de milliers (un million ou plus ?) à être rentrés-
en train ou en bus – avec une pêche d’enfer ! Bien sûr, nous nous
pencherons sur les mystères de la comptabilité de la manif : celle des
flics et celle des organisateurs qui ont perdu 400 000 manifestants en
route : nous reconstituerons grâce à Fabienne cet étonnant scénario !
Mais l’essentiel était ce que nous avions dans la
tête, ce sentiment de force et de fraternité, la fierté de se voir si
nombreux ! Aujourd’hui, le gouvernement ne peut plus faire mine
d’ignorer notre mouvement. Alors, il lui reste les vieilles ficelles en usage
dans ces cas là. Nous diviser, nous affaiblir, pour mieux nous régler notre
compte, nous mettre KO sur les retraites et la décentralisation, pour mieux
nous imposer le reste, la « réforme » de la Sécurité sociale, la
réforme du statut des fonctionnaires, la remise en cause du droit de grève,
nous en passons et des pires !
Fillon est donc monté au créneau. Et où
voulez-vous qu’il aille chercher sa politique, cet homme ? Dans
l’arsenal des préjugés les plus crasses de la droite réactionnaire. Les
fonctionnaires - et en premier lieu
bien sûr, les enseignants – sont des « égoïstes » –
qui veulent garder leurs « privilèges » par rapport privé. Quel
culot ! N’est ce pas un homme de sa famille politique, Balladur, qui
avait instauré l’inégalité entre les deux secteurs en imposant 40 ans au
privé et un nouveau mode de calcul des retraites catastrophique pour les salariés ?
Des décrets que le gouvernement Jospin s’était bien gardé de remettre en
cause…
« Divisez, divisez, il en restera toujours quelque chose »,
pense le gouvernement. Bof ! L es résultats sont inquiétants pour lui. Un
dernier sondage de la « Dépêche du Midi » affirme que 60 % de
l’opinion publique approuve notre mouvement et qu’il y en a plus qui
comptent plutôt sur nous (38 %), que sur Raffarin (21 %) pour résoudre le
conflit !
Notre mouvement a complètement changé la donne. La
popularité du gouvernement et de son chef est en chute libre. Un an après les
présidentielles, « l’esprit de mai » auquel Raffarin faisait
allusion, c’est l’esprit de lutte et de contestation.
Les
déclarations de Fillon au soir même de la manif, les affirmations répétées
de Raffarin sur sa « sereine détermination » montrent exactement le
contraire de ce dont ils prétendent nous convaincre. Ce sont des boussoles qui
indiquent le Sud ! En quelques semaines, nous avons mis le gouvernement
dans les cordes. Mais encore faut-il aller jusqu’au bout de ce que nous avons
entrepris : il nous faut gagner !
La
manif de dimanche a été une éclatante démonstration de force. Les manifs
d’aujourd’hui 27 mai, devraient confirmer
que nous ne désarmons pas. Mais le problème aujourd’hui, c’est de
gagner et gagner, ce n’est pas obtenir on ne sait quelles négociations,
c’est contraindre le gouvernement à retirer le projet de loi sur la décentralisation
et sur le projet Fillon. Gagner, c’est répondre à Fillon en réalisant
l’unité des salariés du public et du privé dans la grève.
Pour
cela, face à ceux qui veulent nous diviser, il faut rassembler nos forces et
construire la grève générale, retrouver ce qu’il y avait de meilleur dans
l’esprit de mai, celui de 36 et de 68. Faisons de mai 2003 une référence :
le troisième mouvement social le
plus important du pays, celui qui a permis la rupture avec plus de 20 ans de libéralisme,
le point de départ du mouvement qui a permis de changer le rapport de forces
dans ce pays entre le gouvernement,le MEDEF et les salariés unis et victorieux.
Mais
pour cela, il nous reste à aller jusqu’au bout de nos luttes, à construire
cette grève générale qui se heurte à des d’obstacles et des réticences
qui ne viennent pas toujours du camp adverse.
La
manif de dimanche a démontré que nous en avions la force et la
détermination !
Le
25 dans la rue, le 26, on continue !
De
Manu, visite au Conseil municipal de Mérignac…
Les
grévistes et les parents s'invitent au conseil municipal de Mérignac (lundi 26
mai)
Après la réunion au Krakatoa organisée par les personnels
de l'éducation en lutte (150 personnes étaient présentes), il avait été décidé,
notamment à l'initiative des parents, de profiter du Conseil municipal de Mérignac
pour pique-niquer dans les jardins de la mairie. Finalement, l'option
choisie a été de demander à intervenir en Conseil municipal malgré les
interrogations des responsables PS locaux qui se demandaient ce que venaient
faire les grévistes et parents dans une municipalité "de
gauche".
Nous avons donc essayé à une quarantaine de rentrer dans
la mairie mais quelques policiers municipaux avaient pour consigne de nous en
empêcher. La détermination des parents d'élèves a entraîné tout le
monde à l'intérieur aux portes du Conseil municipal, malgré les suppliques
des responsables de la mairie. Là, Anziani, adjoint au maire et responsable de
la fédération du PS, est sorti pour nous demander d'attendre, nous reprocher
de ne pas avoir été là dès 18h alors que le maire était à ce moment là
prêt à nous recevoir, etc.
Autant dire qu'avec de tels propos, il a été vite calmé.
Il n'empêche que "la majorité municipale qui nous soutient",
comme n'a cessé de le répéter Anziani, n'a pas voulu nous ouvrir les
portes de son conseil. Seul ceux qui le souhaitaient ont pu être reçu
par le maire après le Conseil, après que la majorité des conseillers
municipaux soient sortis du conseil sous les applaudissements ironiques des grévistes
et des parents.
De
Liliane, après Raffarin , c’est Haigneré qui se dégonfle !
« Bordeaux : les universités ne repoussent pas les examens » titre une dépêche de l’ AEF du 23 mai 03…mais pour combien de temps ?
Lundi
26 mai, un comité d’accueil de 300 personnes de Bordeaux 1, ainsi que des délégations
de Bordeaux2, Bordeaux4, du CNRS, de l’INRAP ( archéologie), des CO-Psy et
des étudiants auxquels s’étaient joints la CFDT, CGT, FO, FSU et UNSA
attendait la ministre de la Recherche, Claudie Haihgneré
. Fi ! Celle-ci, comme ses collègues ministres n’a pas eu
l’autorisation de se déplacer en province tant que le 1er des
ministres est encore au Canada, dans la « province » québécoise ! ! !
Eh ! Il y a les provinces d’en haut et les provinces d’en bas ! ! ! !
Les
personnels ont donc tenu une assemblée générale où enseignants, non
enseignants et étudiants ont fait part des conséquences induites par les réformes
en cours . le discours réfléchi, analytique des uns et des autres fut d’une
grande qualité . Et les plus incertains d’entre nous (eh oui, il y en a
encore ! Ah ! le matraquage anesthésiant médiatique a fait bien des
ravages ! ) n’ont pu que faire le constat du fil conducteur qui sous-tend
toute la politique actuelle : à savoir la casse, le démantèlement du
Service Public , notamment de l’Education Nationale, mais pas seulement .
Casse aussi du statut des personnels et du code des pensions. Casse aussi du
paritarisme et mépris à l’égard des partenaires sociaux et des représentants
des personnels élus démocratiquement !
En
vrac : fin annoncée de l’ONISEP
dès la rentrée scolaire 2003 . Fin des CO-Psy, considérés par le ministre de
l’Education ( et oui, il semblerait qu’il ne soit plus ministre de
l’Education Nationale mais seulement de l’Education ! ) comme une
« erreur historique » !
En
vrac, la casse de la Recherche et du CNRS
où les coupes budgétaires suppriment pour la 1ère fois des
postes de chercheurs mais aussi qui
fait disparaître 300 contractuels ! Au CNRS, c’est la sinistrose qui
fait réagir les personnels qui n’en peuvent plus de rester impuisssants face
à la voie ouverte d’une recherche française sinistrée ! En vrac encore
ce collègue chercheur qui a fait part de son sentiment ( à la sortie d’une
instance paritaire la semaine passée) que tout était bouclé par la ministre
Cl. HAIGNERAIE ! Des chercheurs qui ne seraient titularisables qu’à la
quarantaine après avoir été contractuel ! Vive la retraite à taux plein
à plus de 80 ans ! En vrac encore : un comité national du CNRS
convoqué le 30 juin 2003 à la demande des 2/3 de ses membres ( tiens ! y
aurait-il problèmes ? ) mais dont la direction refuse la prise en charge
financière ! ! !
En
vrac, l’INRAP qui voit se mercantiliser en la bradant l’archéologie
–Service Public, gardienne du patrimoine national ! L’utilisation de la
décentralisation avec sa cohorte de transferts de compétences vers des
collectivités territoriales otages du monde de l’économie et qui n’auront
d’autres solutions que l’externalisation !
En
vrac l’autonomie toujours plus grande des universités dont le projet
de loi casse tout paritarisme et met en place un conseil d’observation stratégique
constitué de partenaires extérieurs français et étrangers. Tiens ! Les
étrangers à la tête des universités alors que le gouvernement ne veut pas
entendre parler du vote des étrangers dans la vie démocratique de la cité !
Cherchez l’erreur ! Il doit y avoir de bons étrangers et de mauvais étrangers !
Sur quels critères ? C’est la réflexion du jour qui vous est proposée !
Ca change un peu, non ?
En
vrac : l’externalisation de la restauration du CROUS
En
vrac : la casse des diplômes
nationaux et les conséquences de non-reconnaissance par les conventions
collectives …la montée en puissance des pôles d’excellence, la disparition
des petites universités ! Et pourtant ne sont-elles pas de proximité ?
Vous savez cette proximité dont on nous fait croire que seule la décentralisation
en est la garante pour le bien être de toutes les citoyennes et tous les
citoyens !
L’intersyndicale
de Bordeaux 1 a décidé d’être présente à la manifestation du 27 mai à Bordeaux, d’écrire
à la ministre qui devait recevoir une délégation pour l’interpeller sur les
questionnements, de faire un communiqué de presse et de tendre la main à
Bordeaux2 dans l’attente de la prochaine AG qui décidera de la suite à
donner à la mobilisation.
Bordeaux le 26 mai 2003
Quand le comité de grève reçoit des
mandats toujours plus déterminés de l’assemblée générale !
Les
personnels de l’université Bx 2 décident:
-
de demander une audience au président,
-
de constituer une caisse de solidarité,
-
d’appeler les organisations syndicales
nationales d’appeler à la grève reconductible comme a su le faire la
FSU
-
d’être présents dans la manifestation du 27 mai
2003 sous la banderole des personnels de Bx2 syndiqués et non syndiqués .
-
de faire appel une fois encore à toutes les
organisations syndicales présentes à Bordeaux 2 de se joindre au mouvement
dans une unité comme celle existant au niveau départemental .
Bordeaux le 26 mai 2003
Enquête :
où sont passés les 400 000 manifestants perdus par les syndicats ?
La reconstitution des faits par Fabienne
Glissement
de chiffres. on refait l'histoire, à travers le fil de l'AFP d'hier....
entre 15 h et 17 h pour les responsables syndicaux, 400 000 cons sont repartis
regarder Drucker. Dommage.
25 mai, 14h31
Le deuxième
parcours prévu a été ouvert dimanche en début d'après-midi à Paris pour
permettre de désengorger la manifestation nationale sur les retraites, selon
des syndicats, tandis que cinq personnes ont été prises de malaises, selon les
pompiers.
Les syndicats CGT et Unsa ont annoncé à l'AFP qu'un deuxième itinéraire de
manifestation avait été ouvert, passant par les boulevards Picpus, de Reuilly,
de Bercy, le pont de Bercy puis le boulevard Vincent Auriol. Ce parcours sera
emprunté par le cortège des manifestants d'Ile-de-France.
Par ailleurs, boulevard Diderot sur le parcours principal du cortège, des
manifestants rebroussaient chemin en raison d'un engorgement, invitant les gens
à sortir du cortège par les rues avoisinantes.
Prises dans une foule compacte, plusieurs personnes ont eu des malaises, selon
des témoignages recueillis par l'AFP.
Les pompiers de Paris ont indiqué à l'AFP que trois personnes avaient été
traitées sur place et deux évacuées vers les hôpitaux les plus proches.
25 mai, 14h53
"Près d'un million
de manifestants" à Paris, selon la CGT et l'Unsa
La manifestation nationale pour la défense des retraites dimanche à
Paris réunit "près d'un million de
manifestants" selon une estimation provisoire de la CGT et
de l'Unsa communiquée à l'AFP.
A 13H00, une première estimation de la préfecture de police de Paris a fait état
de 150.000 manifestants. A midi, la FSU avait parlé de "plusieurs
centaines de milliers" de participants alors que le cortège était sur le
point de démarrer.
25 mai, 15h38
230.000 personnes manifestaient dimanche à
Paris contre la réforme des retraites, selon une nouvelle estimation faite à
15H00 par la préfecture de police de Paris.
Du côté des organisateurs, la CGT et l'Unsa ont communiqué à l'AFP une
estimation provisoire annonçant "près d'un million de manifestants".
Selon la CGT, à 15H00, quelque 40.000 manifestants n'avaient pas encore quitté
le lieu de départ, place de la Nation (XIIe arrondissement).
Commencée vers 12H30, la manifestation nationale pour les retraites et contre
la décentralisation dans l'Education nationale, organisée à l'appel de la
CGT, de FO, de la FSU et de l'Unsa, se dirigeait, en trois cortèges différents,
vers la place d'Italie (XIIIe arrondissement) où les premiers manifestants sont
arrivés vers 14H00.
De nombreuses manifestations se déroulaient également en province, rassemblant
des dizaines de milliers de personnes.
25 mai, 16h37
"Près
d'un million"
de personnes selon une estimation provisoire des organisateurs (230.000 selon la
police) ont défilé dimanche à Paris pour réclamer le retrait du plan Fillon
sur les retraites et obtenir l'ouverture de nouvelles négociations.
A 15H00, une estimation de la préfecture de police de Paris a fait état de
230.000 manifestants, dont une partie importante est venue de province.
La crise a pris une connotation plus politique avec l'appel des partis de gauche
au retrait du projet Fillon, alors que Jean-Pierre Raffarin, rentré samedi du
Canada, a exprimé "sa détermination sereine".
Organisée par la CGT, FO, la FSU et l'Unsa, la manifestation nationale et
interprofessionnelle, outre une très forte participation des enseignants,
fonctionnaires et agents publics, cheminots notamment, a réuni des salariés du
secteur privé (Citroën, Alstom, Air Lib, Toyota). D'importants cortèges ont défilé
également en province.
Devant l'afflux de manifestants, trois parcours ont été ouverts à Paris, avec
pour points de départ et d'arrivée communs la place de la Nation et la place
d'Italie. Quelques personnes ont été victimes de malaises.
Une foule d'enseignants d'Ile-de-France a formé une haie d'honneur sur les
derniers mètres du cortège avec force drapeaux et banderoles, le carré de tête
atteignant la place d'Italie vers 14h00.
Une heure et demi plus tôt, le cortège avait démarré aux abords de la
Nation, alors que l'ensemble des manifestants n'étaient pas parvenus sur les
lieux, le carré de tête se trouvant noyé dans la cohue.
La gauche monte au créneau
Au milieu d'une forêt de drapeaux et de ballons, les pancartes proclamaient:
"Dis papy, c'était quoi l'Education nationale?" ou "Une retraite
solidaire! Pas de fonds de pension précaires!".
Les militants CFDT opposés à la ligne confédérale étaient venus en nombre,
arborant des autocollants: "Non à l'accord Fillon/Chérèque!". Le
secrétaire général de la fédération des Transports CFDT, Claude Debons,
avait pris place au côté des chefs de file des syndicats organisateurs.
En province, des dizaines de milliers de personnes ont également manifesté: à
Marseille 40.000 selon les organisateurs,
10.000 selon la police et 18.000
ou 10.000 selon les sources à Avignon.
Des manifestations ont réuni 8.500 (police) ou 20.000
personnes (organisateurs) à Toulon, 2.200
ou 6.000 à Toulouse, 2.000
ou 4.000 à Nice, 7.000 ou 20.000
à Bordeaux.
Le PS, le PRG et les Verts ont demandé dimanche le retrait d'un plan Fillon
qui, à en croire les sondages, rencontre une incompréhension majoritaire dans
l'opinion. Le PCF a réclamé l'ouverture de nouvelles négociations.
Interrogé au début de la
manifestation, Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, s'est félicité
de la mobilisation en affirmant: "si le gouvernement n'entend pas la
demande de réouverture des négociations maintenant, ce qui apparaîtrait alors
comme une volonté de passer en force, nous nous retournerions vers les salariés
et avec eux nous définirions d'autres formes d'action".
Marc Blondel, secrétaire général de FO, a affirmé être "prêt à
repartir le 27 mai avec une grève franche", soulignant qu'il est encore
temps de négocier".
Selon un sondage CSA pour Le Parisien, la manifestation est perçue positivement
par 65% des Français. Par ailleurs, 55%, selon un sondage Ifop pour Dimanche
Ouest-France, jugent que le gouvernement "doit engager de nouvelles négociations
avec les syndicats": seulement 24% pensent qu'il doit maintenir ses
projets, même au prix d'une épreuve de force avec les syndicats.
Le ministre des Affaires sociales François Fillon, qui devait s'exprimer sur
TF1 dimanche soir, s'est adressé directement aux "Français qui doutent et
s'interrogent" dans une tribune publiée dans le Journal du Dimanche,
affirmant qu'avec la réforme, on travaillera "un peu plus, pour des
retraites qui seront d'un niveau comparable à celui d'aujourd'hui".
A 16h00, place de l'Hôtel de ville, des cercles libéraux organisent un
contre-rassemblement.
25 mai, 17h14
600.000 manifestants à
Paris selon CGT, Unsa et FSU (définitif)
La manifestation nationale pour la défense des retraites dimanche à
Paris a réuni quelque "600.000 manifestants" selon une évaluation
définitive de la CGT, de l'Unsa et de la FSU, communiquée à l'AFP, révisant
à la baisse une précédente estimation.
La CGT a expliqué à l'AFP que
les organisations avaient "voulu tenir compte des seuls manifestants
effectivement présents sur les différents parcours de la manifestation".
"Un très grand nombre de personnes n'ont pu dans la cohue rejoindre les
cortèges mais nous n'avons pas été en mesure de comptabiliser", a-t-on
ajouté.
L'Unsa a précisé que l'estimation définitive avait été fixée "avec
la CGT et la FSU".
Plus tôt dans l'après-midi, la CGT et l'Unsa avaient fait état de
"près d'un million de manifestants", selon une estimation provisoire.
25 mai, 19h39
La manifestation
nationale pour la défense des retraites a pris fin dimanche à 19H30 place
d'Italie, à Paris, sept heures après le début du défilé, a constaté un
journaliste de l'AFP.
Les premiers rangs étaient partis à 12H25 de la place d'Italie.
600.000 personnes selon les syndicats CGT, FSU et
Unsa, 300.000 selon la police, ont défilé
dans les rues de Paris.
La dispersion continuait de s'opérer sans incident alors que plusieurs milliers
de personnes étaient encore rassemblées place d'Italie.
Le
point de vue de Bernard transmis par Eric F.
Un
pas dans le sens de la maturité pourrait être représenté dans le mouvement
par notre capacité à nous défier des informations officielles : il y avait
nettement plus d'un million de personnes dans la manifestation hierà Paris.
Cela a été annoncé par France info à plusieurs reprises en cours
d'après midi.
Curieusement,
ce chiffre est retombé de moitié le soir, alors que tout le monde sait qu'il y
avait quinze kilomètres de cortège serré, se rendant pas trois itinéraires
différents par trois ponts parisiens vers un même point, la place d'Italie, à
laquelle au moment où j'arrivais avec des copains du 78 on ne pouvait
d'ailleurs pas accéder.
Des gens ont attendu cinq heures durant avant de pouvoir démarrer. Je
suis resté trois heures place d'Italie pour les regarder arriver en flot
continu et pour continuer à discuter. Les mots d'ordre étaient sans ambiguïté,
le plus représentatif à mon sens était porté par des gens très dignes du
Jarnisy en Meurthe et Moselle, "grève générale jusqu'à
satisfaction" avec la signature de tous les syndicats enseignants.
Dans l'AG du premier degré du 66, le nombre que nous étions à Paris
(nettement plus d'un million) a été dit aujourd'hui par la représentante CGT
Educ'action, par le représentant UNSA et celui de FO. La FSU n'a pas démenti.
Et l'irréalisme n'a jamais été le fait d'aucun. La représentante CGT faisait
état de la plus grande manif qu'il lui ait été donné de voir...
L'article du Monde, la dépêche de l'AFP, c'est intéressant pour voir comment
ils se disposent en face, et qui les aide. Mais pour l'information, on a intérêt
à la diffuser nous mêmes.
Pour nous contacter :
bulletin.encolere@voilà.fr
Tel :
06 81 17 73 97 (Jean-Marie)
Nous
renonçons à publier l’adresse du site.
Nous
ne parvenons pas à l’alimenter de façon satisfaisante. Nous la republierons
dès qu’une nouvelle équipe aura été constituée..